
Sophie Trem, semeuse de bonne humeur
Par Chloé Cohen (Octobre 2018)
Si tu es une membre She for S.H.E tu as déjà entendu son prénom. Vous vous souvenez? Les cris poussés par Valérie-Anne dans tout New York pour retrouver Sophie. Même les écureuils de Central Park peuvent en témoigner.
Mais contrairement à Valérie-Anne, on a regardé attentivement le planning concocté par She for S.H.E, et Sophie débarque à New York le 15 novembre.
“Au départ je suis plus Californie et Côte Ouest, j’aurais voulu m’y installer et y vivre d’ailleurs, mais New York c’est génial, c’est un rêve qui se réalise », se réjouit-elle.
L’occasion d’ailleurs de fêter les deux ans du concept “The Good Mood Class”, créé un peu par hasard en novembre 2016.
S’il n’y a pas de recette miracle pour trouver le bonheur, avec Sophie et ses Good Mood Classes, on s’en rapproche dangereusement.
Sophie Trem c’est la maman de 38 ans ultra dynamique, toujours de bonne humeur, qu’on adore avant même de l’avoir rencontrée. Au téléphone, on n’entend que son sourire.
Aujourd’hui Sophie cumule sa vie de maman de deux enfants, son blog, des missions de création de contenu digital pour des marques, et les Good Mood Classes
« Avec Vali, j’ai l’impression de faire un échange avec une correspondante », confie-t-elle, avec un niveau d’excitation dans la voix similaire à celui de Valérie-Anne. C’est dire…
Les Good Mood Classes « on les vit, on ne les explique pas »
Est-ce un atelier pour apprendre à être heureux? Un cours sur la bonne humeur? Inutile de poser trop de questions, Sophie veut garder la surprise. Une chose est sûre « tout le monde y participe, ce n’est pas comme assister à une conférence ». Vous êtes prévenues, vous allez donner de votre personne. Mais quand on voit le parcours de Sophie, la once d’inquiétude qui avait commencé à se faufiler s’évanouit immédiatement.
Nous avons toutes, au moins une fois dans notre vie, voulu quitter notre job. Un job dans lequel on ne s’épanouissait pas, dans lequel on avait dû mal à trouver sa place.
« Il faut accepter de s’écouter, conseille Sophie, oser dire ‘je n’ai plus envie de faire ça’ ». « Moi je faisais de l’eczéma, j’étais super stressée, je savais que quelque chose n’allait pas », ajoute-t-elle.
S’écouter c’est la première étape, mais après on fait quoi?
« C’est comme manger de la frangipane toute sa vie et faire semblant d’aimer ça pour faire comme tout le monde, compare-t-elle. En fait je me suis rendue compte que je détestais ça, et j’ai arrêté d’en manger ».
S’il n’y a pas de recette miracle pour trouver le bonheur, avec Sophie et ses Good Mood Classes, on s’en rapproche dangereusement.
Vous avez suivi, la frangipane c’était comme son boulot. Sophie a commencé sa carrière dans la mode, « un milieu qu’elle n’osait pas quitter car tout le monde rêverait d’y travailler ».
Pourtant, un jour elle saute le pas et, pour faire court (car Sophie en parlera beaucoup mieux lors de l’événement organisé par She for S.H.E le 15 novembre), elle crée son blog « The Other Art of Living », pour parler de tous ces petits gestes qui peuvent embellir le quotidien, de bien être, de cuisine ou encore de décoration, l’une de ses passions ; puis elle lance, un peu sur un malentendu, la première Good Mood Class. D’une simple rencontre pour remercier les lectrices de son blog au départ, les Good Mood Classes se sont rapidement transformées en une véritable success story. « Cette histoire me dépasse totalement », s’amuse-t-elle.
Persévérance, infatigable optimisme et énergie
Si Sophie remercie sa bonne étoile – des rendez-vous qui se transforment au bon moment en propositions de partenariats – à l’écouter parler, on comprend vite que ce n’est pas le seule explication, et qu’il s’agit aussi d’un savant mélange de persévérance, d’infatigable optimisme et d’énergie.
Aujourd’hui Sophie cumule sa vie de maman de deux enfants, son blog, des missions de création de contenu digital pour des marques, les Good Mood Classes pour les entreprises ou lors d’événements, et tout ça avec bonne humeur. Comment fait-elle? On aimerait bien lui demander son secret, mais quelque chose nous dit que les Good Mood Classes à New York les 17 et 18 novembre prochain pourraient bien nous donner la réponse.